17/09/2014

Les lauréats du Grand Prix de Littérature Policière 2014 sont connus.

Bon, c'est officiel: ce prix, qui n'était déjà pas très glorieux au départ, est devenu une vaste blague, un véritable Goncourt du polar - et je ne dis pas ça comme un compliment. Il serait vraiment temps de mettre les choses au clair et de changer le nom d'un prix qui, en fait de littérature "policière", ne récompense pratiquement que des romans noirs, si possible engagés politiquement, ou des livres que seule une interprétation très large du genre permet d'y inclure, comme c'est le cas du lauréat étranger cette année encore. La littérature policière "traditionnelle", non noire, reste elle sur le pas de la porte. Louise Penny reçoit des prix un peu partout, mais les beaux esprits français l'ignorent, et Thomas H. Cook est prié pour la troisième année consécutive d'aller se rhabiller. Je suggère aux jurés du GPDLP de fusionner avec les Trophées 813 et le Prix Mystère de la Critique: ce sera plus franc et on gagnera du temps. Quant à moi j'en ai ma claque que le milieu du polar français ignore et méprise les trois quarts de la littérature criminelle.

Fin du coup de gueule.

Aucun commentaire:

Archives du blog