I must admit I would have preferred the committee to be more adventurous and bestow the award on one of the two foreign-language nominees; hopefully it's only a beginning and coming years will see more non-English-speaking writers being nominated and even, let's dream a little, win.
The Edgars' fascination for anything Doyle manifested again with Michael Dirda taking the Best Critical Work award home while a play tellingly titled The Game's afoot won Best Play (the other nominee was also a sherlock-themed affair) The only one not to benefit from this perennial trend was Neil Gaiman whose pastiche The Case of Death and Honey lost in the Best Short Story category to Peter Turnbull's The Man Who Took His Hat Off to the Driver of the Train. Mr. Gaiman is not lucky with the MWA: his previous foray into Sherlock territory, the superb A Study in Emerald, had been completely ignored by the Edgars while winning several awards in the sci-fi/fantasy field.
C'est donc l'anglaise Mo Hayder qui a remporté la nuit dernière l'Edgar du meilleur roman. Elle est le premier auteur étranger (comprenez: non-américain) à recevoir le prix depuis Jason Goodwin en 2007, et le premier lauréat féminin depuis S.J. Rozan en 2003.
J'avoue que j'aurais préféré que le jury se montre plus aventureux et récompense l'un des deux romans traduits (1222 de Anne Holt, et Le dévouement du suspect X de Higashino Keigo) qui étaient nominés. J'espère que ce n'est que partie remise et que d'autres auteurs non-anglophones seront nominés et, qui sait, gagneront dans les années à venir.
Le tropisme doylien des Edgars s'est manifesté une nouvelle fois avec la victoire de Michael Dirda (On Conan Doyle) dans la catégorie Meilleur Ouvrage Critique, tandis qu'une pièce intitulée The Game's Afoot remportait le prix de la Meilleure Pièce. Le seul à ne pas profiter de ces bonnes dispositions est Neil Gaiman, dont le pastiche sherlockien The Case of Death and Honey (L'affaire de la mort et du miel) s'est vu supplanté dans la catégorie Meilleure Nouvelle par The Man Who Took His Hat Off to the Driver of the Train (L'homme qui tirait son chapeau au conducteur du train) de Peter Turnbull. M. Gaiman n'a pas beaucoup de chance avec les Edgars qui avaient déjà ignoré sa première incursion en Holmésie, le superbe Une étude en vert.
C'est donc l'anglaise Mo Hayder qui a remporté la nuit dernière l'Edgar du meilleur roman. Elle est le premier auteur étranger (comprenez: non-américain) à recevoir le prix depuis Jason Goodwin en 2007, et le premier lauréat féminin depuis S.J. Rozan en 2003.
J'avoue que j'aurais préféré que le jury se montre plus aventureux et récompense l'un des deux romans traduits (1222 de Anne Holt, et Le dévouement du suspect X de Higashino Keigo) qui étaient nominés. J'espère que ce n'est que partie remise et que d'autres auteurs non-anglophones seront nominés et, qui sait, gagneront dans les années à venir.
Le tropisme doylien des Edgars s'est manifesté une nouvelle fois avec la victoire de Michael Dirda (On Conan Doyle) dans la catégorie Meilleur Ouvrage Critique, tandis qu'une pièce intitulée The Game's Afoot remportait le prix de la Meilleure Pièce. Le seul à ne pas profiter de ces bonnes dispositions est Neil Gaiman, dont le pastiche sherlockien The Case of Death and Honey (L'affaire de la mort et du miel) s'est vu supplanté dans la catégorie Meilleure Nouvelle par The Man Who Took His Hat Off to the Driver of the Train (L'homme qui tirait son chapeau au conducteur du train) de Peter Turnbull. M. Gaiman n'a pas beaucoup de chance avec les Edgars qui avaient déjà ignoré sa première incursion en Holmésie, le superbe Une étude en vert.